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    IAUPL apporte son soutien aux enseignants-chercheurs de l’Université Paris-Panthéon-Assas et appelle au respect des libertés académiques !

    IAUPL au Conseil Exécutif de l’UNESCO (216-ème session), Observateur, mai 2023, version écrite

    Oleg Curbatov, Maître de Conférences représentant permanent à la 216-ème session plénière du Conseil Exécutif de l’UNESCO. Version écrite ci-présente ( site Internet de l’UNESCO)

    Réponse de l’IAUPL à l’UNESCO: Consultation visant l’enrichissement de la Feuille de Route pour l’Enseignement Supérieur 2030

    IAUPL observation on UN-ONU: « OUR COMMON AGENDA » and « Transforming Education », Antonio Guteres, le 04 août 2022

    The UN chief updated Member States on parts of the Agenda already in motion, including “well advanced” preparations for the Transforming Education Summit in September.

    “The largest-ever gathering of learners and teachers will provide an opportunity to mobilize ambition, action, solidarity and solutions; to reimagine education systems fit for the future; and to generate fresh momentum for SDG 4 and the 2030 Agenda overall,” said the Secretary-General, noting that the Pre-Summit in June had been “a remarkable success”.

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    The Transforming Education Summit is being convened in response to a global crisis in education – one of equity and inclusion, quality and relevance. Often slow and unseen, this crisis is having a devastating impact on the futures of children and youth worldwide. The Summit provides a unique opportunity to elevate education to the top of the global political agenda and to mobilize action, ambition, solidarity and solutions to recover pandemic-related learning losses and sow the seeds to transform education in a rapidly changing world.

    IAUPL Communiqué au Forum politique de Haut Niveau des Nations Unies ONU-UN -ECOSOC, juillet 2022

    COMMUNIQUE – STATEMENT:

    L’enseignement supérieur est présenté comme partie intégrante de l’ODD 4 « Éducation de qualité ». La cible 4.3 vise d’ici à 2030 à faire en sorte que les femmes et les hommes aient accès dans des conditions d’égalité et de transparence à un enseignement technique, professionnel et tertiaire, y compris universitaire. Dans l’hypothèse que les formations se présentent comme les mécanismes permettant une accélération du processus d’enseignement, la reconnaissance des qualifications devrait être également incluse dans la stratégie de l’Agenda 2030. Dans le cadre de ces activités l’UNESCO et l’IAUPL souhaiteraient promouvoir la « Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur », qui a été adoptée par la 40-ème Conférence Générale de l’UNESCO en 2019.

    Selon cette Convention, la mobilité académique constitue à cet effet un élément important pour les formations en mobilité, ainsi que pour leurs reconnaissances respectives. Or, la crise Covid n’a pas égaré l’enseignement supérieur et la mobilité académique. Ayant pris en considération les conséquences de l’impact de la Covid sur les futurs de l’éducation, l’IAUPL souhaiterait approfondir les débats menés au sein de l’UNESCO et compléter les dispositifs de la Convention quant aux interrogations concernant les points suivants:

    – garantir l’assurance de qualité de l’enseignement supérieur pendant la période Covid.

    – l’impact sur la reconnaissance des titres universitaires délivrés après la période de Covid.

    – l’impact sur la mobilité universitaire pendant et post-covid, sur l’avenir de l’éducation.

    – les conditions du travail des enseignants-chercheurs universitaires pendant la période Covid, et son impact sur leurs responsabilités et libertés académiques.

    – l’usage des moyens numériques dans l’enseignement supérieur lors de la situation d’urgence.

    – l’impact de la Covid sur le futur de l’enseignement supérieur.

    Cette action consiste à présenter les dispositifs non-formels par le biais des Recommandations de la Conférence de l’IAUPL en tenant compte des priorités des pays adhérents à la Convention vis-à-vis des points suivants :

    1. Définitions de nouveaux cadres de la mobilité numérique (pour la période ‘post-covid’).

    2. Déploiement du réseau universitaire africain pour le projet de ‘formation Doctorale’ comme moyen du dialogue interculturel universitaire entre les pays.

    3.Reconnaissance des qualifications et responsabilités des universitaires en la matière. Renforcement des capacités des enseignants-chercheurs et des libertés universitaires.

    4. Harmonisation de reconnaissances des formations doctorales, notamment pour les formations doctorales Sud-Sud-Nord.

    5. Accès des jeunes et des femmes aux formations par le biais des formations numériques.

    6. Enfin, toute action visant à assurer la qualité des formations par les universitaires pour le développement des pays qui souhaiteraient adhérer à la Convention.

    Il convient également de se questionner sur l’importance de la mobilité académique des formations universitaires au service du développement durable régulé par cette nouvelle Convention. L’idée que les universitaires puissent davantage associer les approches de leurs missions aux nouvelles exigences d’un environnement en perpétuelle mutation suite au Covid, en mettant l’accent sur la reconnaissance des qualifications, est sous-jacent à ce questionnement.  En effet, ce sont les universitaires qui conçoivent des formations de qualité, indispensables au développement durable, dans le cadre des principes qui régissent leurs missions, et d’abord le respect des ‘Libertés Académiques, Academic Freedoms’ consubstantielles de leur métier : la liberté pédagogique, la liberté en matière de recherche et la liberté d’expression, conformément à l’ODD 16 : « il est crucial pour une société durable de promouvoir des communautés pacifiques, d’assurer l’accès de tous à la justice et de créer des institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux. Cela comprend un large éventail d’activités, tels que la liberté d’expression, l’accès à la justice, le respect des droits de l’homme, la réduction des inégalités et l’élimination de l’exclusion sociale. Chaque société doit disposer d’institutions fortes et efficaces qui garantissent le plein exercice des droits de ses citoyens ».

    D’une façon plus générale, il conviendrait d’encourager de nouvelles idées sur la mise en place et le déroulement des enseignements pendant la période Covid et leurs reconnaissances en lien avec les responsabilités et libertés académiques des enseignants universitaires. Il pourrait en être de même, et à plus juste titre encore, pour le concept de liberté académique dans les conditions de la mobilité internationale des universitaires. Celui-ci est traditionnellement présent dans un préambule de la Convention en référence à la Recommandation sur la condition et le statut d’enseignant universitaire (1997), adoptée par la 27-ème Conférence Générale de l’UNESCO. Or, les conditions d’exercice des métiers des universitaires peuvent évoluer en fonction, non seulement des instruments normatifs, mais aussi en fonction des circonstances d’application de cette Convention, notamment celles provoquées par la Covid. Une organisation comme l’IAUPL, qui depuis son origine a inscrit la défense des libertés académiques dans ses buts, devrait être particulièrement encouragée à mener une réflexion sur la question du nouvel instrument normatif. Ici, l’activité de l’IAUPL s’insère dans les Programmes de l’UNESCO et de l’ONU pour aider à accélérer des actions et la mise en œuvre des voies de transformations pour une « décennie d’action et de réalisations en faveur du développement durable ». L’IAUPL a conçu et proposé une action pour les ODD 4, 16 et 17 par le biais de deux stratégies d’accélération suivantes :

    Stratégie d’accélération N°1 : « la mobilité académique équitable des formations universitaires (y compris celles numériques ) pour le développement » 

    Le nécessaire développement de la mobilité académique numérique et du système de reconnaissance des qualifications par les universitaires, peut être l’occasion d’opérer un changement qualitatif des pratiques professionnelles des enseignants-chercheurs. Ces formations numériques sont-elles de qualité internationalement reconnues ? Amènent-elles vers les problématiques de développement durable les parcours des étudiants et ceux des enseignants-chercheurs vers l’obtention des ODD 4, 5, 8, 9, 16 et 17 ? Par ailleurs, comment rendre davantage visibles et lisibles le rôle des universitaires dans le cadre des ODD 4 et 16 ?

    Pour répondre à ces questions, il revient aux universitaires de créer des passerelles vers des mécanismes éducatifs appropriés répondant à la nouvelle donne de la Convention mondiale de l’enseignement supérieur avec une voie suivante :

    –       Voie de transformation : « renforcer les responsabilités, les libertés académiques et les capacités des universitaires, acteurs actifs de reconnaissance des qualifications et des formations traditionnelles et numériques »

    Stratégie d’accélération N°2 : « La formation doctorale à la recherche et par la recherche des enseignants universitaires est au cœur du développement »

    Des ouvertures originales sur des problématiques assez proches seront acceptées comme, par exemple, le projet de création d’une plateforme « université doctorale ». En effet, la préparation du Doctorat est une formation initiale (formation spécifique ‘à la recherche’ et ‘par la recherche’) permettant de faire accéder les titulaires du diplôme aux fonctions de Maîtres de Conférences et de Professeurs universitaires. La Convention pourrait trouver insuffisante la procédure actuelle de reconnaissance des titres et qualifications du Doctorat, formation des futurs enseignants universitaires à la recherche et par la recherche, qui reste spécifique au milieu universitaire. Selon les législations de divers pays cette préparation du diplôme de Doctorat peut prendre diverses formes.

    –       Voie de transformation : « la création des réseaux et des plateformes de formation doctorale avec une reconnaissance spécifique « évaluation par les pairs »

    Pour le projet de l’IAUPL, il s’agit de créer une Université Doctorale, fonctionnant uniquement en mode de réseaux numériques dans un point focal, en faveur des doctorants d’Afrique ne pouvant pas venir pour un cycle complet doctoral dans les pays du Nord (mobilité académique réduite par la Covid). Les universitaires se prononcent au sujet d’une telle université qui – délivrerait le titre de Docteur en dehors des systèmes universitaires existants, différents d’un pays à l’autre, en respectant une Charte mondiale de qualité avec les standards internationaux et les harmonisations de reconnaissance du Doctorat.

    Dans le cadre du Programme de participation de l’UNESCO, l’IAUPL a organisé, conjointement avec les Universités Cady Ayyad de Marrakech et Polytechnique de Ben Guerir, la Conférence Internationale IAUPL ‘Mobilité académique et formations universitaires au service du développement de l’Afrique’ qui s’est tenue au Maroc les 22-24 Mars 2022. Les universitaires de huit pays Africains, Européens et d’Amérique Latine ont élaboré les recommandations visant à renforcer le rôle des universitaires en matière de reconnaissance des diplômes et ont appelé les représentants de leurs États à ratifier la Convention mondiale de l’enseignement supérieur de l’UNESCO 2019. Un accent particulier a été mis sur la reconnaissance des Études Doctorales et la création de réseaux facilitant l’harmonisation transfrontalière de la reconnaissance du titre du Docteur par des universitaires dotés d’un ‘Statut Mondial d’Enseignant-Chercheur’.

    Au cours de ces journées, plusieurs intervenants ont dressé un bilan contrasté de l’utilisation des moyens numériques, notamment pour remédier à la crise de la Covid  -le numérique doit compléter le présentiel, sauf circonstances particulières, ne saurait le remplacer-, de l’exercice des libertés académiques et des mobilités universitaires en présentant certains réseaux déjà existants.

    Plusieurs communications ont mis en évidence l’ambiguïté de la Convention mondiale de l’enseignement supérieur, notamment dans ses rapports avec les Conventions régionales déjà existantes. L’IAUPL souhaite que certaines clarifications soient apportées.

    Le problème majeur que pose actuellement la mobilité des étudiants africains, c’est le risque qu’ils restent dans les pays du Nord dont les universités les accueillent, privant ainsi les pays africains des jeunes cadres nécessaires à leur développement. Pour remédier à cette situation, il y a d’abord des solutions universitaires. Les universités africaines doivent améliorer leur assurance qualité, cette mise à niveau leur permettrait de développer, à l’initiative des universitaires, des partenariats avec des universités du Nord pour mettre en place des réseaux, des structures comme l’Université francophone numérique que propose l’IAUPL, des doubles diplômes ou des diplômes communs avec une mobilité organisée à la fois des universitaires et des étudiants dans un parcours ‘alternant’ qui garantisse aux étudiants africains de garder le contact avec leur pays d’origine afin de lutter contre le pouvoir d’attraction des pays du Nord. Mais, pour lutter contre cette attraction, des dispositions économiques, sociales et politiques doivent être prises par les États du Sud pour assurer à leurs jeunes cadres des conditions de travail et de rémunération attractives.

    L’équilibre du monde dépend d’un rééquilibrage Nord-Sud et donc d’un développement (durable pour respecter l’équilibre de la planète) du Sud, les progrès de la connaissance et de la formation des jeunes générations dépendant d’une ouverture au monde et d’un dialogue équilibré entre les nations respectant leurs spécificités de tous ordres.

    Plusieurs recommandations ont été faites dans le cadre de la Conférence 2022 IAUPL:

    •       La vérification des qualifications devrait intégrer le rôle joué par les universitaires au sein de son environnement.

    •       Proposer un cadre de référence permettant d’amorcer une diplomation efficace à travers des équivalences Sud-Sud-Nord et la reconnaissance des qualifications.

    •       Harmoniser la reconnaissance des formations Doctorales et contribuer à la ratification des propositions en ce domaine.

    •       Harmoniser les Statuts des Universitaires entre les pays partenaires.

    •       Élaborer une démarche inclusive pour optimiser l’efficacité de la mobilité internationale.

    •       Renforcer le rôle des Organisations Non Gouvernementales concernant l’enseignement supérieur et la recherche dans les débats et les sphères de suivi de la Convention.

    •       Reconnaitre l’implication, l’engagement et les initiatives des universitaires dans la mise en place des projets de partenariats.

    •       L’accessibilité aux dispositifs de connectivité à internet et aux technologies devrait s’opérer d’une manière équitable entre les différents pays.

    •       Penser à des partenariats équilibrés et repenser les disparités régionales.

    •       Repenser le modèle de la mobilité académique en instaurant des dispositifs numériques permettant de mutualiser les compétences et les connaissances et les capacités des enseignants.

    •       Innover en période de crise pour proposer des solutions innovantes pour soutenir le savoir et un avenir réussi.

    •       Enrichir la formation à travers l’accompagnement de la digitalisation optimale en prenant en considération son danger sur l’humanisme.

    •       Promouvoir la liberté universitaire comme facteur déterminant de la mobilité universitaire en Afrique.

    Dans le cadre de prochaines consultations de suivi du Comité sur les Conventions et Recommandations – Conseil Exécutif de l’UNESCO, il serait souhaitable qu’un questionnaire intègre les problématiques concernant le rôle et l’inclusion des Universitaires dans la reconnaissance des qualifications de l’enseignement supérieur.

    Publié: 

    Lettre d’Invitation – Conseil Central de l’IAUPL, le 11 juin 2022, Paris

    Chères collègues, Chers collègues,

    J’ai le plaisir de vous faire savoir que le Conseil central et le Comité exécutif de l’IAUPL tiendront leur prochaine réunion :

    le samedi 11 juin 2022 de 10h à 13h à Paris – Université Paris 2 – Panthéon Assas, 12 place du Panthéon – SALLE DES ACTES

    Bien amicalement à vous, Michel GAY, Secrétaire Général

    IAUPL à la 3ème Conférence Mondiale de l’Enseignement supérieur (WHEC, UNESCO) 18-20 mai 2022, Barcelone

    (19/05/2022) Participants au panel « Protéger les professeurs : bannir l’épuisement professionnel et renforcer l’engagement » :
    -Dr. Pankaj Mittal, Association of Indian Universities;
    -David Robinson, Canadian Association of University Teachers;
    -Oleg Curbatov, International Association of University Professors and Lecturers;
    -Pornchai Mongkhonvanit, International Association of Universities; modérateur Roberto Larraechea et Arnold Bakker, Pr. Enquête-étude pour l’UNESCO.

    Télécharger ici « Feuille de route » AU-DELÀ DES LIMITES: De nouvelles façons de réinventer l’enseignement supérieur ( en Français)

    IAUPL au 214-ème session du Conseil Exécutif de l’UNESCO (observations concernant le point 13 de l’Ordre du jour)

    Le projet du texte d’intervention est publié sur le site du Conseil Exécutif de l’UNESCO rubrique « Liste des orateurs »
    Oleg Curbatov, Représentant de l’IAUPL à l’UNESCO
    Copyright © UNESCO/Cyril Bailleul

    « Lors de la réunion du Comité sur les Conventions et Recommandations, vendredi dernier (01/04/2022), il a été rappelé par les Représentants de la Lituanie et de l’Islande qu’une synergie avec la ‘Recommandation sur l’Éthique de l’Intelligence Artificielle (2021)’ et la ‘Recommandation sur une Science Ouverte (2021)’  devrait s’articuler davantage sur les libertés académiques, le renforcement du rôle des chercheurs et l’amélioration des conditions d’exercice de leurs métiers. L’IAUPL se félicite d’une telle ouverture, tout comme elle s’est réjouit de la décision des États membres d’inscrire ‘la liberté académique’ dans le paragraphe 112 de la ‘Recommandation sur l’Éthique de l’Intelligence Artificielle’, une décision approuvée à la réunion intergouvernementale du 16 juin 2021, suite à la proposition de la Tunisie et de l’Autriche. Les mêmes synergies intersectorielles entre la ‘Recommandation sur une Science Ouverte’ et celle de l’Éthique de l’IA pourraient avoir lieu avec la ‘Recommandation de l’UNESCO concernant le statut et la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur (1997)’ et le Rapport ‘Futurs de l’Éducation’. »… … « Un accent particulier a été mis sur la reconnaissance des Études Doctorales et la création de réseaux numériques facilitant l’harmonisation transfrontalière de la reconnaissance du titre du Docteur par des universitaires dotés d’un Statut Mondial d’enseignant-chercheur « 

    Suivi de la Conférence IAUPL – Programme de Participation UNESCO « Mobilité académique et formations universitaires au service du développement de l’Afrique », MAFUSA, Maroc

    Participants à la Conférence: Pr. Jean-Lous CHARLET, Président de l’IAUPL; Pr.Mohammed MAHASSINE, Maroc Vice-Président de l’IAUPL; Pr. Jean-Claude RAZARANAINA, Madagascar; Pr. Michel GAY, Secrétaire Général de l’IAUPL, France, honorables Professeurs Pr. Nabil JEDLAN, Maroc et Pr. Gerard TEBOUL, France; Pr.Albert ONDO-OSSA, Gabon.
    Pr.Michel GAY, Secrétaire Général de l’IAUPL; Pr. Oleg CURBATOV, Représentant permanent de l’IAUPL auprès de l’UNESCO et de l’ONU-ECOSOC et jeunes Etudiantes Doctorantes de l’Université Cady Ayyad de Marrakech, Maroc.

    Pr. Cristina PINTO de MELLO, ESPM et Représentante de l’IAUPL au Brésil (participation en ligne); Nejmeddine JOUIDA et Zied BEN AMOR, IJABA, Tunisie, membres de l’IAUPL; Dhafer SAIDAN, Tunisie; Pr. le Ministre Albert ONDO OSSA, Gabon; Pr. Khalid BOUKAICHE, Maroc.
    Mme Karima Bounembra BEN SOULTAN, IDEP, Réseau des jeunes économistes africains CEA-UN, Dacar (participation en ligne), Pr. Babacar SENE, Senegal; Mme Kenza BENNIS, Doctorante, Maroc, Pr. El Houcine RAHMOUNE, Maroc; Pr.Redouane MOUBAURIK, Maroc.

    IAUPL Conférence 2022: « Mobilité Académique et formations universitaires au service du développement de l’Afrique »

    L’enseignement supérieur est présenté comme partie intégrante de l’objectif du développement durable 4 Éducation 2030 de l’UNESCO, avec l’accès dans des conditions d’égalité et de transparence à un enseignement universitaire, les formations numériques, la reconnaissance des qualifications et titres universitaires, etc. Dans le cadre de ces activités l’UNESCO et l’IAUPL souhaiteraient promouvoir la « Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur », adoptée par la 40ème Conférence Générale et selon laquelle la mobilité académique physique ou numérique constitue un élément important pour les formations, ainsi que pour leurs reconnaissances.

    L’IAUPL souhaite approfondir les débats en ce domaine et compléter ce document quant aux interrogations concernant les points suivants : l’assurance qualité de l’enseignement supérieur ; la reconnaissance des diplômes universitaires ; la mobilité universitaire ; les conditions de travail des universitaires et le respect de leurs libertés académiques ; l’usage de moyens numériques ; l’harmonisation des formations et diplômes, notamment le Doctorat.

    C’est pourquoi, dans le cadre de ses relations officielles avec l’UNESCO, l’Association Internationale des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités, IAUPL en lien avec ses sections en Afrique, se proposent d’organiser une Conférence de l’IAUPL à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc) avec le soutien de l’UNESCO (Programme de Participation) pour réfléchir sur le projet de création d’un réseau universitaire de la mobilité académique et la reconnaissance des formations universitaires au service du développement de l’Afrique.

    Ce projet vise à débattre avec les universitaires des dispositifs de la Convention Mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur et à formuler des recommandations en ce domaineen tenant compte des priorités des pays de l’Afrique vis-à-vis des points suivants :

    • La définition de nouveaux cadres de la mobilité dans l’enseignement supérieur ;
    • La reconnaissance des diplômes et le renforcement du rôle des universitaires en la matière dans le respect des libertés universitaires ;
    • L’accès des jeunes et des femmes aux formations traditionnelles et numériques et à la mobilité internationale ;
    • Le développement des formations universitaires traditionnelles et numériques et de la mobilité académique avec le renforcement du rôle et de la visibilité des universitaires comme acteurs actifs de la reconnaissance des qualifications et formations ;
    • La création des réseaux et de plateformes de formation doctorale numériques avec une reconnaissance spécifique des qualifications acquises comme apport innovant ;
    • Enfin, toute action visant à assurer la qualité des formations par les universitaires pour le développement des pays africains et des pays francophones de l’Afrique du Nord.
    • Informations et dossier de presse: Oleg Curbatov et Mohamed Mahassine

    Programme complet à télécharger ici