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    IAUPL participe en qualité d’Observateur et intervient à la Première Session de la Conférence intergouvernementale des États parties à la Convention mondiale de 2019 sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur (UNESCO)

    Déclaration de l’IAUPL a été prononcée en deux parties par M. Oleg Curbatov, Représentant Permanent de l’IAUPL à l’UNESCO et à l’ONU lors de la Première session de la Conférence concernant la Convention Mondiale de l’enseignement supérieur (2019, UNESCO)

    Réponse de l’IAUPL à l’UNESCO: Consultation visant l’enrichissement de la Feuille de Route pour l’Enseignement Supérieur 2030

    Suivi de la Conférence IAUPL – Programme de Participation UNESCO « Mobilité académique et formations universitaires au service du développement de l’Afrique », MAFUSA, Maroc

    Participants à la Conférence: Pr. Jean-Lous CHARLET, Président de l’IAUPL; Pr.Mohammed MAHASSINE, Maroc Vice-Président de l’IAUPL; Pr. Jean-Claude RAZARANAINA, Madagascar; Pr. Michel GAY, Secrétaire Général de l’IAUPL, France, honorables Professeurs Pr. Nabil JEDLAN, Maroc et Pr. Gerard TEBOUL, France; Pr.Albert ONDO-OSSA, Gabon.
    Pr.Michel GAY, Secrétaire Général de l’IAUPL; Pr. Oleg CURBATOV, Représentant permanent de l’IAUPL auprès de l’UNESCO et de l’ONU-ECOSOC et jeunes Etudiantes Doctorantes de l’Université Cady Ayyad de Marrakech, Maroc.

    Pr. Cristina PINTO de MELLO, ESPM et Représentante de l’IAUPL au Brésil (participation en ligne); Nejmeddine JOUIDA et Zied BEN AMOR, IJABA, Tunisie, membres de l’IAUPL; Dhafer SAIDAN, Tunisie; Pr. le Ministre Albert ONDO OSSA, Gabon; Pr. Khalid BOUKAICHE, Maroc.
    Mme Karima Bounembra BEN SOULTAN, IDEP, Réseau des jeunes économistes africains CEA-UN, Dacar (participation en ligne), Pr. Babacar SENE, Senegal; Mme Kenza BENNIS, Doctorante, Maroc, Pr. El Houcine RAHMOUNE, Maroc; Pr.Redouane MOUBAURIK, Maroc.

    IAUPL Conférence 2022: « Mobilité Académique et formations universitaires au service du développement de l’Afrique »

    L’enseignement supérieur est présenté comme partie intégrante de l’objectif du développement durable 4 Éducation 2030 de l’UNESCO, avec l’accès dans des conditions d’égalité et de transparence à un enseignement universitaire, les formations numériques, la reconnaissance des qualifications et titres universitaires, etc. Dans le cadre de ces activités l’UNESCO et l’IAUPL souhaiteraient promouvoir la « Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur », adoptée par la 40ème Conférence Générale et selon laquelle la mobilité académique physique ou numérique constitue un élément important pour les formations, ainsi que pour leurs reconnaissances.

    L’IAUPL souhaite approfondir les débats en ce domaine et compléter ce document quant aux interrogations concernant les points suivants : l’assurance qualité de l’enseignement supérieur ; la reconnaissance des diplômes universitaires ; la mobilité universitaire ; les conditions de travail des universitaires et le respect de leurs libertés académiques ; l’usage de moyens numériques ; l’harmonisation des formations et diplômes, notamment le Doctorat.

    C’est pourquoi, dans le cadre de ses relations officielles avec l’UNESCO, l’Association Internationale des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités, IAUPL en lien avec ses sections en Afrique, se proposent d’organiser une Conférence de l’IAUPL à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech (Maroc) avec le soutien de l’UNESCO (Programme de Participation) pour réfléchir sur le projet de création d’un réseau universitaire de la mobilité académique et la reconnaissance des formations universitaires au service du développement de l’Afrique.

    Ce projet vise à débattre avec les universitaires des dispositifs de la Convention Mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur et à formuler des recommandations en ce domaineen tenant compte des priorités des pays de l’Afrique vis-à-vis des points suivants :

    • La définition de nouveaux cadres de la mobilité dans l’enseignement supérieur ;
    • La reconnaissance des diplômes et le renforcement du rôle des universitaires en la matière dans le respect des libertés universitaires ;
    • L’accès des jeunes et des femmes aux formations traditionnelles et numériques et à la mobilité internationale ;
    • Le développement des formations universitaires traditionnelles et numériques et de la mobilité académique avec le renforcement du rôle et de la visibilité des universitaires comme acteurs actifs de la reconnaissance des qualifications et formations ;
    • La création des réseaux et de plateformes de formation doctorale numériques avec une reconnaissance spécifique des qualifications acquises comme apport innovant ;
    • Enfin, toute action visant à assurer la qualité des formations par les universitaires pour le développement des pays africains et des pays francophones de l’Afrique du Nord.
    • Informations et dossier de presse: Oleg Curbatov et Mohamed Mahassine

    Programme complet à télécharger ici

    IAUPL adresse le Communiqué – Statement au Forum Politique de Haut Niveau HLPF 2020 ECOSOC- ONU, 2020

    Télécharger les Communiqués Statements des ONG au HLPF 2020 sur le site du Forum ( Communiqué de l’IAUPL N°82 pp.134-135 ( en français et en anglais)

    Communiqué de l’IAUPL au HLPF 2020 ECOSOC ONU: « Action accélérée et solutions transformatrices: une décennie d’action et des résultats pour le développement durable »

    Français

    L’enseignement supérieur est présenté comme partie intégrante de l’Objectif du développement durable 4 : Éducation « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité ». Dans ce cadre, l’UNESCO souhaiterait promouvoir la mobilité universitaire par le biais de la « Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur », un nouvel instrument des Nations Unies qui a été adopté par l’UNESCO en novembre 2019.

    Pour l’Association Internationale des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités (IAUPL), il convient de se questionner sur le rôle et les responsabilités des universitaires en matière de reconnaissance des qualifications considérées par cette nouvelle Convention. Il est connu que ce sont les universitaires qui conçoivent les programmes de formation et assurent leurs qualités, dans le cadre des principes qui régissent leurs missions, et d’abord le respect des libertés universitaires consubstantielles de leur métier : la liberté pédagogique, la liberté scientifique et la liberté d’expression. Il conviendrait donc d’inciter les universitaires dans la mise en place, le déroulement des formations et la reconnaissance des qualifications en lien avec les responsabilités/libertés académiques. La Convention s’appuie dans son préambule sur la « …nécessité d’asseoir et de protéger les principes de liberté académique et d’autonomie des établissements d’enseignement supérieur… », ces principes sont régulièrement rappelés dans les articles de la Convention en référence aux « autorités compétentes ». Quelque soient les raisons juridiques ou politiques et la hauteur d’une telle conception de la reconnaissance, ces articles semblent d’abord conçus à l’égard de l’instance administrative.

    On pourrait souhaiter que les universitaires et associations d’universitaires de divers pays soient appelés à se prononcer sur la reconnaissance et l’évolution du nouveau cadre de la mobilité-formation, notamment vers  ‘mobilité/ enseignement numérique’, en recueillant et en présentant sur ce sujet leur propre opinion. Il pourrait en être de même, et à plus juste titre encore, pour le concept de ‘liberté académique’ dans les conditions statutaires spécifiques de la reconnaissance de qualifications Doctorales selon le principe d’une collégialité universitaire indépendante.

    L’action d’accélération et la mise en place réussie de la Convention peuvent évoluer en fonction, non seulement des instruments juridiquement contraignants, mais aussi en fonction des circonstances de son application et son perfectionnement par des recommandations ‘non contraignantes’ qui seront proposées par les universitaires du statut libre.

    La voie de transformation : rendre l’universitaire acteur actif de la reconnaissance des qualifications.

    Ici la Convention sera mise en relation avec les responsabilités des universitaires en la matière, de la même façon que le Professeur René CASSIN, membre fondateur de l’IAUPL, mettait en relation le concept de ‘liberté académique’ avec les Déclarations et Pactes internationaux sur le Droit de l’Homme.

    L’IAUPL s’insère pour aider à accélérer les stratégies et la mise en œuvre des voies de transformations pour une « décennie d’action et de réalisations en faveur du développement durable » avec un message-clé de ‘promotion à travers le monde de la Convention et des Libertés Académiques’.

    English:

    IAUPL Statement for HLPF 2020 ECOSOC UN: « Accelerated action and transformative pathways: realizing the decade of action and delivery for sustainable development »

    Higher Education is an integral part of Sustainable Development Goal 4 Education: « ensuring access to quality education for all ». In this context, UNESCO would like to promote academic mobility through the « Global Convention on the Recognition of Qualifications concerning Higher Education », a new United Nations instrument adopted by UNESCO in November 2019.

    The International Association of University Professors and Lecturers (IAUPL) finds it necessary to question the role and responsibilities of academics in the recognition of qualifications considered by this new Convention. It is academics who design training programs and ensure their qualities to the principles that govern their missions, most importantly, the respect for academic freedoms, which constitute an integral part of their profession educational freedom, scientific freedom and freedom of expression. It would therefore be advisable to encourage academics to establish and conduct training, as well as recognize qualifications linked to academic responsibilities and freedoms. The Convention refers in its preamble on the “…need to uphold and protect the principles of academic freedom and of the autonomy of higher-education institutions”. These principles are repeatedly referred to in the articles of the Convention with reference to « competent authorities ». Whatever the legal or political reasons and the significance of such a concept of recognition, these articles seem at first to have been conceived with regard to administrative authorities.

    We hope that academics and associations of academics from various countries will be called upon to express their opinion on the recognition and development of the new framework for mobility education, in particular on ‘digital mobility/education’, by collecting and presenting their views. It could be similar, and more rightly so, for the concept of « academic freedom » under the specific statutory conditions for the recognition of PhD-doctoral qualifications according to the principle of independent university collegiality.

    The acceleration action and the successful implementation of the Convention may evolve in line with not only legally binding instruments, but also, depending on the circumstances of its application and development, by ‘non-binding’ recommendations which will be offered by independent status academics.

    The transformative pathways: making a university actor active in the recognition of qualifications.

    Here the Convention will be linked to the responsibilities of academics in this area, in the same way as Professor René CASSIN, a founding member of IAUPL, linked the concept of academic freedom with international Declarations and Pacts on Human Rights.

    The IAUPL plays a role in helping to accelerate the strategies and implement transformation paths for a “decade of action and delivery for sustainable development” with a key message of “promotion throughout the world of the Convention and Academic Freedoms”.

    Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur (UNESCO, 2019)

    Texte de la Convention à télécharger ici (Bibliothèque numérique de l’UNESCO, dans les six langues officielles: anglais, français, russe, espagnol, arabe et chinois)

    En novembre 2019, la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur a été adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO à sa 40e session, ce qui en fait le premier traité des Nations Unies sur l’enseignement supérieur de portée mondiale.

    La Convention mondiale ( titre officiel et texte: Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur) été conçue pour faciliter la mobilité universitaire internationale et promouvoir le droit des individus à ce que les qualifications relatives à l’enseignement supérieur soient évaluées par des mécanismes équitables, transparents et non discriminatoires.

    Elle vise à élargir l’accès à l’enseignement supérieur partout dans le monde en facilitant les échanges internationaux d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs et de demandeurs d’emploi. La Convention mondiale entend également renforcer la coopération internationale dans l’enseignement supérieur et contribuer à améliorer sa qualité dans le monde entier.