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    IAUPL adresse le Communiqué – Statement au Forum Politique de Haut Niveau HLPF 2020 ECOSOC- ONU, 2020

    Télécharger les Communiqués Statements des ONG au HLPF 2020 sur le site du Forum ( Communiqué de l’IAUPL N°82 pp.134-135 ( en français et en anglais)

    Communiqué de l’IAUPL au HLPF 2020 ECOSOC ONU: « Action accélérée et solutions transformatrices: une décennie d’action et des résultats pour le développement durable »

    Français

    L’enseignement supérieur est présenté comme partie intégrante de l’Objectif du développement durable 4 : Éducation « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité ». Dans ce cadre, l’UNESCO souhaiterait promouvoir la mobilité universitaire par le biais de la « Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur », un nouvel instrument des Nations Unies qui a été adopté par l’UNESCO en novembre 2019.

    Pour l’Association Internationale des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités (IAUPL), il convient de se questionner sur le rôle et les responsabilités des universitaires en matière de reconnaissance des qualifications considérées par cette nouvelle Convention. Il est connu que ce sont les universitaires qui conçoivent les programmes de formation et assurent leurs qualités, dans le cadre des principes qui régissent leurs missions, et d’abord le respect des libertés universitaires consubstantielles de leur métier : la liberté pédagogique, la liberté scientifique et la liberté d’expression. Il conviendrait donc d’inciter les universitaires dans la mise en place, le déroulement des formations et la reconnaissance des qualifications en lien avec les responsabilités/libertés académiques. La Convention s’appuie dans son préambule sur la « …nécessité d’asseoir et de protéger les principes de liberté académique et d’autonomie des établissements d’enseignement supérieur… », ces principes sont régulièrement rappelés dans les articles de la Convention en référence aux « autorités compétentes ». Quelque soient les raisons juridiques ou politiques et la hauteur d’une telle conception de la reconnaissance, ces articles semblent d’abord conçus à l’égard de l’instance administrative.

    On pourrait souhaiter que les universitaires et associations d’universitaires de divers pays soient appelés à se prononcer sur la reconnaissance et l’évolution du nouveau cadre de la mobilité-formation, notamment vers  ‘mobilité/ enseignement numérique’, en recueillant et en présentant sur ce sujet leur propre opinion. Il pourrait en être de même, et à plus juste titre encore, pour le concept de ‘liberté académique’ dans les conditions statutaires spécifiques de la reconnaissance de qualifications Doctorales selon le principe d’une collégialité universitaire indépendante.

    L’action d’accélération et la mise en place réussie de la Convention peuvent évoluer en fonction, non seulement des instruments juridiquement contraignants, mais aussi en fonction des circonstances de son application et son perfectionnement par des recommandations ‘non contraignantes’ qui seront proposées par les universitaires du statut libre.

    La voie de transformation : rendre l’universitaire acteur actif de la reconnaissance des qualifications.

    Ici la Convention sera mise en relation avec les responsabilités des universitaires en la matière, de la même façon que le Professeur René CASSIN, membre fondateur de l’IAUPL, mettait en relation le concept de ‘liberté académique’ avec les Déclarations et Pactes internationaux sur le Droit de l’Homme.

    L’IAUPL s’insère pour aider à accélérer les stratégies et la mise en œuvre des voies de transformations pour une « décennie d’action et de réalisations en faveur du développement durable » avec un message-clé de ‘promotion à travers le monde de la Convention et des Libertés Académiques’.

    English:

    IAUPL Statement for HLPF 2020 ECOSOC UN: « Accelerated action and transformative pathways: realizing the decade of action and delivery for sustainable development »

    Higher Education is an integral part of Sustainable Development Goal 4 Education: « ensuring access to quality education for all ». In this context, UNESCO would like to promote academic mobility through the « Global Convention on the Recognition of Qualifications concerning Higher Education », a new United Nations instrument adopted by UNESCO in November 2019.

    The International Association of University Professors and Lecturers (IAUPL) finds it necessary to question the role and responsibilities of academics in the recognition of qualifications considered by this new Convention. It is academics who design training programs and ensure their qualities to the principles that govern their missions, most importantly, the respect for academic freedoms, which constitute an integral part of their profession educational freedom, scientific freedom and freedom of expression. It would therefore be advisable to encourage academics to establish and conduct training, as well as recognize qualifications linked to academic responsibilities and freedoms. The Convention refers in its preamble on the “…need to uphold and protect the principles of academic freedom and of the autonomy of higher-education institutions”. These principles are repeatedly referred to in the articles of the Convention with reference to « competent authorities ». Whatever the legal or political reasons and the significance of such a concept of recognition, these articles seem at first to have been conceived with regard to administrative authorities.

    We hope that academics and associations of academics from various countries will be called upon to express their opinion on the recognition and development of the new framework for mobility education, in particular on ‘digital mobility/education’, by collecting and presenting their views. It could be similar, and more rightly so, for the concept of « academic freedom » under the specific statutory conditions for the recognition of PhD-doctoral qualifications according to the principle of independent university collegiality.

    The acceleration action and the successful implementation of the Convention may evolve in line with not only legally binding instruments, but also, depending on the circumstances of its application and development, by ‘non-binding’ recommendations which will be offered by independent status academics.

    The transformative pathways: making a university actor active in the recognition of qualifications.

    Here the Convention will be linked to the responsibilities of academics in this area, in the same way as Professor René CASSIN, a founding member of IAUPL, linked the concept of academic freedom with international Declarations and Pacts on Human Rights.

    The IAUPL plays a role in helping to accelerate the strategies and implement transformation paths for a “decade of action and delivery for sustainable development” with a key message of “promotion throughout the world of the Convention and Academic Freedoms”.

    Publication de l’ouvrage: « L’Université marocaine au-delà de 2030 » par Pr. M. Mahassine, vice-Président de l’IAUPL

    L’enseignement supérieur au Maroc a bel et bien atteint une étape cruciale. Des actions audacieuses sont à entreprendre d’urgence pour doter son organe vital – qui n’est autre que l’université- de l’énergie et la performance nécessaires pour relever les énormes défis qui l’attendent. D’aucun ne peut ignorer les changements continuels, défilant à une vitesse vertigineuse, sur quelques plans qu’ils soient (légaux, sociaux, économiques, internationaux, etc.) créant un écart, qui ne doit ni être ignoré, ni passer inaperçu, entre l’état actuel de l’université et celui désiré.

    Deux choix s’offrent à nous : se contenter de gérer un héritage ou réaliser une métamorphose complète en leader, acteur et actif, créatif et innovant, capable de mener toutes les actions utiles pour répondre aux attentes et exigences grandissantes de notre époque. La gouvernance se transformera ainsi pour devenir créatrice de richesses et dans le même temps valorisera notre enseignement supérieur pour inspirer les générations futures.
    La transfiguration de l’université marocaine telle que présentée dans ce livre, constitue une contribution pour permettre de gagner ce challenge qui nécessite l’implication de tous les intervenants concernés par notre système universitaire.

    Titre : L’université marocaine au-delà de 2030 : Quel modèle de gouvernance pour une métamorphose réussie?
    Auteur : Mahassine Mohamed
    Éditeur : NLPPerformanceInternationalEditions (NLPPIE)
    ISBN : 9782957070305 ; Type : Livre – Reliure: Livre broché, pages: 255

    Structure et Membres de l’IAUPL

    ASSOCIATION INTERNATIONALE DES PROFESSEURS ET MAÎTRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES –

    Organisation Non Gouvernementale partenaire officiel de l’UNESCO et en statut consultatif général avec l’Organisation des Nations-Unies (ECOSOC)

    L’IAUPL est une Organisation internationale Non Gouvernementale, non politique et non confessionnelle, qui regroupe des Professeurs d’université et des Maîtres de Conférences à un niveau international.

    A ce titre, l’IAUPL entretient :

    • des relations opérationnelles avec l’UNESCO, qui en auditionne régulièrement les membres,
    • une collaboration amicale avec les organisations analogues se consacrant à d’autres aspects du travail et de la vie universitaire.

    L’IAUPL contribue à la promotion et à la défense de la liberté et de la fraternité académiques internationales.

    Ses grands objectifs sont :

    • Le développement des réseaux académiques entre enseignants universitaires par-delà les frontières nationales ou de facultés,
    • La sauvegarde de l’indépendance et de la liberté de l’enseignement et de la recherche, la défense des intérêts des enseignants universitaires,
    • La promotion des Objectifs du Développement Durable ODD, notamment lODD 4, 8, 16, 17
    • La promotion et la défense de leur statut juridique, économique et moral,
    • L’examen des problèmes universitaires, soit à l’initiative de l’Association elle-même, soit à la demande de gouvernements, d’universités ou de l’UNESCO,
    • La coopération avec les organisations internationales gouvernementales compétentes en matière universitaire.
    L’IAUPL encourage la constitution de colloques sur des questions qui intéressent les universitaires et favorise la mise en contact des universitaires et des associations d’universitaires du monde entier pour confronter leurs expériences, leurs réalisations et leurs difficultés. L’IAUPL veut développer la visibilité des universitaires et des questions concernant l’université, dans les médias et les instances nationales et internationales.

    Conseil central

    C’est la plus haute autorité de l’IAUPL. Il s’agit, en quelque sorte de l’Assemblée générale de l’Association. Il est composé de représentants désignés par les associations nationales adhérentes. Réunissant l’ensemble des adhérents de l’organisation, le rôle de ce conseil central est de prendre des positions sur les grands sujets touchant le milieu universitaire à un niveau international.

     Collégialité: Le Comité exécutif

    Véritable « Conseil d’Administration », il compte 11 membres dont :

    • le Président,
    • les vice-présidents,
    • le Secrétaire général,
    • le trésorier.

    6 membres sont élus par le Conseil central et un, éventuellement, est coopté en vue d’assurer une représentation géographique mieux équilibrée.

    Au 01 janvier 2024 :

    • Président : Pr. Jean-Louis Charlet  (France )

    Vice-Présidents :

    • Dr. HDR Oleg Curbatov (Moldavie et France ) – Représentant permanent de l’IAUPL auprès de l’UNESCO et de l’Organisation des Nations Unies (DESA -ECOSOC)
    • Pr. Académicien Predrag Djordjevic (Serbie ),  Vice-President honoraire 
    • Pr. Mohamed Mahassine (Maroc )
    • Secrétaire Général : Pr.  Michel Gay  (France )
    • Trésorier : Pr. Pierre Dehombreux (Belgique )

    LES MEMBRES INSTITUTIONNELS

    Membres institutionnels (sections, groupes, communautés universitaires)

    L’IAUPL est une organisation fédérale démocratiquement constituée d’associations nationales d’enseignants universitaires et, dans certains cas, d’associations d’enseignants existant au sein d’universités, qui collaborent ainsi à l’échelon international.

    Chacune des associations adhérentes conserve son identité et son autonomie.

    SERBIE   The Association of University Professors and Scientists of Serbia (APUSS)
    FRANCE  Association « Libertés Universitaires » (ALUNIV)
    BELGIQUE Comité des Professeurs des Universités Francophones de Belgique (CPUFB), (ce comité est représentatif de l’ensemble des universités francophones de Belgique : École Royale Militaire, Facultés Universitaires Catholiques de Mons, Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur, Facultés Universitaires Saint-Louis à Bruxelles, Université Catholique de Louvain, Université Libre de Bruxelles, Université de Liège, Université de Mons)  
     ALLEMAGNE  Verband für Hochschulen und Wissenschaft, (VHM)
     ITALIE  Unione Sindacale dei Professori Universitari Di Ruolo,  (USPUR)  
    MAROC  Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur  (SNASUP)
    Association Marocaine des Enseignants Chercheurs Lauréats des Universités Françaises  (AMECLUF)
    MOLDAVIE  Fédération des Syndicats du Personnel des Services  Publics de la    République Moldova (SINDASP) (Pour la partie Enseignement supérieur) Syndicat des travailleurs de l’Industrie de l’automobile et des machines agricoles (Enseignement supérieur technique)
    SAN MARIN  Académie Internationale des Sciences, (AIS)
    TOGO  Syndicat de l’Enseignement Supérieur du Togo, (SEST) Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SNES)
    TUNISIE   Union des Enseignants Universitaires et Chercheurs Tunisiens (IJABA)
    RUSSIE   Assemblée Russe des Professeurs des Universités  (RPA)

    Correspondants  individuels dans les pays-membres

    L’IAUPL possède aussi des correspondants locaux dans les pays suivants :

    • Moldavie : Pr. Valentin RAILEAN, Recteur de l’Institut International de Management (Imi-Nova) de Chisinau.
    • Allemagne : représentée par Mme Monique CARTIGNY – membre du comité de liaison.
    •  Gabon : Pr. Albert ONDO-OSSA, Université de Libreville, Ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur du Gabon.
    •  Algérie : Pr. Khéloufi Benabdeli, Université de Mascara.
    •   Irlande : Dr.  Dervila COOKE, Professeur à l’Université de Dublin.
    • Bresil :Pr. Christina Cristina MELLO, Professeur à l’Ecole Politechnique et ESPM de Sao-Paulo
    • Azerbaidjan, Samir MEXTI-ZADE, Professeurs des Ecoles
    • Madagascar: Pr. RAZARANAINA Jean -Claude, ancien Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

    9-ème réunion mondiale de la Consultation collective des ONG de l’UNESCO – CCONG Education 2030

    IAUPL et sa section tunisienne IJABA ont participés à la 9ème réunion mondiale de la Consultation Collective des ONG pour l’Education 2030 (CCONG-Education2030) s’est tenue à Hammamet, Tunisie, les 2 et 3 décembre 2019.  L’IAUPL a défendu les principes de la liberté académique et des conditions du travail du personnel enseignants dans le cadre ODD8 « Travail décent ».

    Télécharger ici la documentation de l’UNESCO « Éduquer pour un avenir inclusif et durable » et Déclaration de la CCONG 2019

     Extrait de la Déclaration de la CCONG 2019 concernant la liberté pédagogique et les conditions du travail

    « Ensure that teaching is a valued profession with decent working conditions. Teachers must be adequately trained, recognized, remunerated and  (…)    Teachers’ autonomy regarding curricula and developing critical thinking must be ensured. »

    IAUPL a participé à la 40-ème Conférence générale de l’UNESCO avec une intervention aux débats généraux (session plénière), novembre 2019

    Téléchargez ici un lien vers le vidéo d’intervention Youtube
    (par Oleg Curbatov, Maître de Conférences HDR)

    Liste des orateurs aux débats généraux de l’UNESCO

    Actes de la 40ème Conférence Générale de l’UNESCO

    ( version prononcée et retranscrite §§ 58.1-59 p.215)

     

     

    (Version complète originale) Déclaration à la session plénière de la 40ème Conférence Générale de l’UNESCO, le 16 novembre 2019, par Dr. Oleg Curbatov, Maître de Conférences des Universités

    le Président de la 40ème Conférence Générale de l’UNESCO Madame la Directrice Générale de l’UNESCO, Excellences, Mesdames et Messieurs, cher(e)s Observateurs,

    L’Association Internationale des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités (IAUPL) félicite Madame la Directrice Générale Audrey AZOULAY pour les missions accomplies pendant cette période et remercie l’Organisation pour les actions accordées en faveur de la société civile !

    Depuis la création de l’IAUPL en 1944 pendant la deuxième Guerre Mondiale, la participation des universitaires pour la paix a pris diverses formes, mais aujourd’hui comme hier, notre objectif est de défendre la liberté académique, une valeur du capital immatériel des universitaires, indispensable et durable pour la défense de la paix et la réduction des inégalités.

    L’IAUPL félicite les États-Membres de l’Organisation, ainsi que la Présidente de la 73ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies S.E. Mme Maria Fernanda ESPINOSA pour les efforts déployés en faveur de la Déclaration du Forum Politique de Haut Niveau 2019. Celle-ci comporte les éléments qui ont été demandés par la Consultation Collective des ONG de l’UNESCO, notamment les paragraphes et les points complémentaires concernant ODD 4 « Éducation ». Plusieurs ONG ont été présentes à New-York en juillet dernier et lors de ce Forum nous avons tous entendu les mots exprimés par la Sous-Directrice Générale de l’UNESCO pour l’Éducation, Madame Stefania GIANNINI concernant le rôle accru de l’enseignement supérieur et « ne laisser personne pour compte ».

    Alors que depuis d’une décennie les universitaires ont été laissé à la traîne, l’IAUPL se réjouit pour une telle reconnaissance vis-à-vis de leurs missions : l’enseignement et la recherche. Une telle reconnaissance ne peut se concevoir que dans le ferme attachement à un certain nombre de valeurs, parmi lesquelles se trouve la liberté académique. Il s’agit de la liberté des universitaires qui a été fixée par l’UNESCO en 1997 dans une Recommandation concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur, et pour laquelle l’IAUPL a contribué.

    Une double reconnaissance de l’enseignement supérieur et, aussi des universitaires, est fixée à nouveau dans la Convention Mondiale sur la reconnaissance des qualifications relative à l’enseignement supérieur. Il est exprimé dans son préambule, qu’elle a ‘conscience de la nécessité de protéger les principes de la liberté académique’. Ce principe a été encore une fois souligné et prononcé par l’Ambassadrice de la Délégation française lors de la dernière 207e session du Conseil Exécutif en octobre 2019. L’IAUPL défend la position selon laquelle la mise en application de cette Convention Mondiale impliquerait davantage le statut libre des enseignants universitaires, qui sont à l’origine, les créateurs des diplômes universitaires, et par la suite, sont les acteurs de la reconnaissance, indépendamment des conditions de l’ordre politique, économique ou religieux.

    La vision de l’IAUPL suppose également une amélioration durable de la qualité de l’enseignement supérieur, à savoir que tous les étudiants puissent bénéficier d’un accès à l’enseignement de qualité par des professeurs qualifiés et motivés. L’IAUPL réaffirme que l’enseignement supérieur reste toujours un facilitateur au sein des sociétés résilientes par le biais du processus de transmission et de création des connaissances.

    Néanmoins, il est confronté aux problèmes du statut libre de l’enseignant universitaire, inégal selon les pays, ce que reproduit davantage des inégalités déjà existantes.

    L’IAUPL défend et a défendu ce Statut libre de l’enseignant-chercheur dans une série de conférences locales et internationales, dans les réponses aux consultations collectives des ONG de l’UNESCO et pour les conclusions de la Réunion Mondiale sur l’Éducation 2018. Les positions sont en conformité avec les conclusions du Comité-Directeur de ODD-Éducation 2030 – adressées au HLPF 2019 – qui appellent à ‘un soutien de la profession de l’enseignant, à des conditions de travail décentes, à son autonomie professionnelle, à la revalorisation de son Statut’ !

    Celle-ci prend appui, encore une fois, sur leur liberté académique !

    L’IAUPL est prête à collaborer pour le Programme Éducation 2030 de l’UNESCO avec les communautés universitaires pour une obtention fructueuse des ODD.

    Mesdames et Messieurs,

    Notre message est celui de l’inséparabilité de l’Éducation et de la Science dans l’enseignement supérieur. L’IAUPL porte une attention particulière au projet de la future « Recommandation concernant la science ouverte » en matière de dépôts libres des données et des publications. Les enseignants-chercheurs ne doivent pas subir les pressions pour une telle activité. Pour ce débat il est important d’organiser un dialogue de qualité avec les scientifiques et universitaires sur diverses plateformes et d’impliquer les ONG en partenariat officiel avec l’UNESCO pour une rédaction équitable de la future Recommandation.

    Mesdames et Messieurs, Excellences,

    L’IAUPL lance un appel aux États-Membres à la création d’un Prix attribué aux jeunes Professeurs universitaires en faveur du développement durable et de la paix.

     Je vous remercie.

    Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur (UNESCO, 2019)

    Texte de la Convention à télécharger ici (Bibliothèque numérique de l’UNESCO, dans les six langues officielles: anglais, français, russe, espagnol, arabe et chinois)

    En novembre 2019, la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur a été adoptée par la Conférence générale de l’UNESCO à sa 40e session, ce qui en fait le premier traité des Nations Unies sur l’enseignement supérieur de portée mondiale.

    La Convention mondiale ( titre officiel et texte: Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur) été conçue pour faciliter la mobilité universitaire internationale et promouvoir le droit des individus à ce que les qualifications relatives à l’enseignement supérieur soient évaluées par des mécanismes équitables, transparents et non discriminatoires.

    Elle vise à élargir l’accès à l’enseignement supérieur partout dans le monde en facilitant les échanges internationaux d’étudiants, d’enseignants, de chercheurs et de demandeurs d’emploi. La Convention mondiale entend également renforcer la coopération internationale dans l’enseignement supérieur et contribuer à améliorer sa qualité dans le monde entier.

    Contribution de l’IAUPL « Les Objectifs du Développement Durable, l’Education et les Libertés Académiques », au 3ème Colloque « Langues, Sciences et Pratiques », organisé à l’Université d’Odessa avec l’AUF, les 3-4 octobre 2019

    Le 3e Colloque international francophone en Ukraine « Langues, Sciences et Pratiques » s’est tenu à Odessa du 3 au 4 octobre 2019. Le colloque a été organisé par l’Université nationale Ilia Metchnikov d’Odessa, avec la participation et le soutien de l’Ambassade de France en Ukraine, de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et de l’Institut français d’Ukraine.

    L’IAUPL a donné son éclaircissement concernant les positionnements des domaines de « Langues », « Sciences », « Education » dans l’Agenda 2030 onusien et vis-à-vis de 17 ODD en lien avec les Libertés Académiques, les Libertés d’Expression et les pratiques universitaires. Appel à communication lire ici

    Le colloque a réuni 187 communications de 294 contributeurs de 25 pays : Algérie, Belgique, Biélorussie, Burkina Faso, Arménie, Gabon, Haïti, Grèce, Égypte, Congo, Côte d’Ivoire, Liban, Lituanie, Madagascar, Mali, Maroc, Moldavie, Pologne, Sénégal, Tunisie, Turquie, France, Ukraine, République tchèque, Monténégro.

    Il y a eu 40 participants qui sont venus de France, dont des Professeurs et des scientifiques de l’Université de Paris 13, Sorbonne Paris Cité, de l’Université Paris-Est Créteil, des universités de Lorraine, de Toulouse, de Limoges, de Rennes, de Tours, d’Orléans, de Nîmes, de La Rochelle, de Poitiers, de Lyon, ainsi que des représentants de diverses Associations, ONG et Fédérations.

    IAUPL en Asie: Séminaire de formation des Professeures des écoles à Azerbaidjan, les 06-09 septembre 2019

    La formation des Professeures des écoles aux méthodes innovantes d’enseignement, le renforcement des capacités des Femmes et le progrès dans l’ODD 4 « Education de qualité » sont les priorités de l’IAUPL dans les pays de l’Asie Centrale et Orientale pour un apprentissage effectif dans les Ecoles et les Universités

    Communiqué de l’IAUPL au VNR 2019 Tunisie

    En soutien des universitaires tunisiens IJABA, l’IAUPL a présenté une Déclaration consultative à l’examen national volontaire (VNR, Tunisie) lors du Forum Politique de Haut Niveau 2019 sous l’auspice du Conseil Économique et Social ECOSOC des Nations-Unies

    IAUPL participe au Forum Politique de Haut Niveau de l’ONU (ECOSOC) les 9-18 juillet 2019, New-York siège de l’ONU

    Déclaration – Statement HLFF 2019 IAUPL (téléchargement ici dans la bibliothèque numérique de l’ONU (Français, English, Espagnol)

    Communiqué écrit de l’IAUPL pour HLPF 2019

    Cette déclaration de l’Association Internationale des Professeurs et Maîtres de Conférences des Universités (IAUPL) résume l’ODD 4 et plus particulièrement le volet Enseignement Supérieur, ainsi que les cibles du groupe des ODD connexes (Objectifs 4, 8, 10, 13, 16 et 17) examinés au HLPF 2019.

    L’IAUPL réaffirme que l’enseignement supérieur reste toujours un égalisateur au sein de la société par le biais du processus de transmission et de création des connaissances permettant le développement et l’autonomisation de l’individu, le progrès des pays et la paix mondiale. Néanmoins, ce double processus est confronté aux problèmes de la qualité de l’enseignement et à ceux du statut libre de l’enseignant-chercheur universitaire, inégal selon les pays, ce que reproduisent les inégalités déjà existantes. Il est généralement connu que la qualité de l’enseignement supérieur est conditionnée par une activité de recherche fondée sur les libertés académiques (libertés de l’enseignement, de la recherche et de l’expression).

    L’IAUPL défend et a défendu ce statut libre de l’enseignant-chercheur dans une série de conférences locales et internationales, dans les consultations collectives des ONG de l’UNESCO, à la Réunion Mondiale sur l’Éducation 2018 (Bruxelles) et en conformité avec les conclusions du Comité-Directeur de SDG-Éducation 2030 de l’UNESCO 2019 qui appellent à un soutien de la profession de l’enseignant, à des conditions de travail décentes, à son autonomie professionnelle, à la revalorisation de son statut afin de l’impliquer, ainsi que ses organisations représentatives et la société civile, dans le développement, le suivi et l’évaluation des politiques éducatives. Dans ce contexte particulier, appliqué à l’enseignement supérieur, l’autonomie professionnelle et le travail décent de l’enseignant-chercheur s’expriment dans le respect des libertés académiques.

    Cette déclaration appelle à soutenir la liberté académique des universitaires qui permet d’améliorer de manière constante la qualité de l’enseignement supérieur et de réduire les inégalités économiques et sociales entre tous les pays (ODD 10). Elle appelle également au renforcement des liens entre les formations universitaires des futurs enseignants de tous les niveaux, l’apprentissage tout au long de la vie et le partage des pratiques professionnelles. L’IAUPL note qu’un enseignement supérieur de qualité, ainsi que la reconnaissance des titres et des qualifications universitaires (dans les pays en situations de conflit aussi), sont essentiels pour parvenir au travail décent (ODD 8) et à des sociétés pacifiques au niveau mondial (ODD16). Le partenariat international entre les universitaires/scientifiques et les États (ODD17) « Diplomatie Académique,  Pax Academica IAUPL » implique les enseignants-chercheurs universitaires, par le biais des programmes de formation/recherche au dialogue entre les États au sujet des catastrophes naturelles (ODD13) et à la résolution de conflits militaires, environnementaux, économiques et inégalitaires entre les pays. Par conséquent, l’IAUPL prend l’engagement de soutenir de multiples programmes et initiatives pour la réalisation des ODD afin d’offrir les connaissances nécessaires à l’autonomie des individus, tout en prêtant attention au changement climatique et à la paix.

    Message-clé de l’IAUPL:  réaffirme et appelle les gouvernements à un soutien à l’objectif principal d’éducation, à tous les niveaux, qui consiste à donner aux jeunes, aux enseignants et enseignants-chercheurs les connaissances nécessaires au développement de leur parcours autonomisé et les conditions du travail décent.

    (English)

    This declaration summarizes views on SDG 4 and more particularly the higher education component, along with the goals of its set of transversal and related SDGs (Goals 4, 8, 10, 13, 16 et 17) examined at the HLPF 2019. IAUPL reaffirms that through a process of transmission and creation of knowledge, Higher Education remains a social equalizer. It enables the development and empowerment of individuals, progress in countries and world peace. Nevertheless, this dual process is facing problems relating to quality of education and the free status of university teachers and researchers – quite unequal across countries – which are reproduced by already existing inequalities. It is generally known that the quality of Higher Education depends on a research activity based on academic freedoms (freedoms in teaching, research and speech).

    IAUPL has defended and still defends this free status of teachers-researchers in a series of local and international conferences, in UNESCO’s collective consultations with NGOs, at the conclusion of the Global Education Meeting 2018 (Brussels, Belgium) and in accordance with the 2019 conclusions of UNESCO’s SDG-Education 2030 Steering Committee (contributions to HLPF 2019) which call for supporting the teaching profession, decent working conditions, professional autonomy, improving the status so as to involve teachers, along with their representative organisations and civil society in the development, monitoring and evaluation of educational policies.

    Within this framework and the context of higher education, the professional autonomy and decent work of Teachers-Researchers are consistent with academic freedoms. This declaration calls for supporting academic freedoms which help improve the quality of higher education steadily and reduce economic and social inequalities across countries (SDG 10). It also calls for strengthening the links between future teachers’ academic trainings at all levels, life-long learning and sharing professional practices. IAUPL notes that a high-quality higher education as well as the recognition of academic titles and qualifications (also in countries in conflict situations) are essential to achieve the decent work objective (SDG 8) and build peaceful societies worldwide (SDG16). The international partnership between academics/scientists and states (SDG 17) «Academic Diplomacy,  Pax Academica IAUPL» involves academic Teachers-researchers through training/research programmes on dialogue between states concerning natural disasters of marine areas (SDG 13) and on the resolution of military, environmental, economic and unequal conflicts across countries. Thus, IAUPL undertakes to support multiple programmes and initiatives with a view to reaching the SDGs and providing the knowledge required for the autonomy of individuals, while giving attention to climate change and peace.

    The key message IAUPL is to reaffirm and call on governments to support the key goal of education at all levels, which consists in providing young people, Teachers and Teachers-researchers the knowledge / academic Status required for the development of their empowerment and ensuring decent work.

     

    Intervention de la Présidente de la 73ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies S.E. Mme Maria Fernanda ESPINOSA GARCES au HLPF 2019